Monthly Archives: octobre 2019

Journée Internationale des Droits de l’Enfant (JIDE) à Peynier ce 20 octobre 2019

Journée Internationale des Droits de l’Enfant (JIDE) à Peynier ce 20 octobre 2019

Dans le cadre de la JIDE, et dans le décor forestier du théâtre de verdure de l’espace loisirs de Peynier , l’association CITE-CAP a superbement organisé toute une série d’ateliers récréatifs pour les enfants de tous âges.
Découverte du cirque, landart, bricolage, histoires contées , rallye photo, gym, manège en bois etc.. ont enchanté les juniors et ceux qui les accompagnaient..

Un stand au petit poil !
Rencontre avec une marraine sur le stand
Chantal explique les actions de Natcha

Natchatiramine y a tenu un stand aux côtés d’Amnesty International et les enfants sont venus questionner nos activités, des partenaires associatifs ont pris contact avec nous, des visiteurs ont manifesté leur intérêt pour la Danse des Continents V…

La météo , maussade toute la semaine, a écarté les nuages de 9h à 16h , ce qui a permis toutes ces rencontres  avec les deux ambassadrices de Natcha qui ont retrouvé à cette occasion trois marraines fortement impliquées dans CITE CAP : Gaelle, Cécile et Géraldine !
 

Des enfants s’intéressent aux projets de Natchatiramine

Natchatiramîne et la Journée Internationale des Droits de l’Enfant

Natchatiramîne et la Journée Internationale des Droits de l’Enfant
La JIDE (Journée Internationale des Droits de l’Enfant)  se tiendra le dimanche 20 octobre prochain à Peynier.
 
Natchatiramine y tiendra un stand pour faire connaitre ses actions et informer les enfants des conditions de vie de certains autres sur les terres indiennes et malgaches…
Plus d’informations ici : Dossier-CiteCAP-JIDE-2019_light
Venez nous rencontrer !

La réunion annuelle Natchatiramîne 2019

La réunion annuelle Natchatiramîne 2019

C’est sur ce lieu splendide du centre culturel de Châteauvert que, ce 29 septembre, Natchatiramîne a accueilli plus de 60 marraines, parrains, partenaires de l’association pour sa Réunion Annuelle 2019.

La présidente Annie GASSE a ouvert la séance par la présentation de la Vision de Natchatiramîne et les actions ayant marqué ces douze derniers mois.

Puis plusieurs acteurs majeurs de l’association ont exposé les bilans des missions Inde et Madagascar 2019, les différentes actions menées depuis la France au profit des filleuls, ainsi que l’actualité des partenariats associatifs, scolaires et privés.

Formations à la prévention du suicide animées lors de la mission Inde
Rencontre entre Natchatiramîne et l’association For Madagascar Development

Les projets à venir ont également été abordés : Danse des continents V, le 9 novembre prochain, poursuite du partenariat avec les associations Aviations Sans Frontières et La Ribambelle, récolte de lait maternisé 2020…

Après un déjeuner façon auberge espagnole, riche en échanges et en partages, une trentaine de volontaires s’est réunie pour une présentation des besoins en bénévolat pour la préparation de l’événement de la Danse des continents.

Fou rire lors du tirage au sort rituel des cadeaux de mission..

Nous remercions toutes les personnes présentes pour leur bonne humeur, leur sens du partage et leur solidarité aux actions de l’association.

La « famille » Natcha !

Raconter l’Inde… Par une jeune missionnée de Natchatiramîne

Raconter l’Inde… Par une jeune missionnée de Natchatiramîne
Il est de ces expériences que seuls ceux qui les ont vécues peuvent raconter.
 
Comme chaque année, Natchatiramîne emmène de jeunes étudiants français en mission humanitaire, au plus près des enfants soutenus par l’association.
 
Nous tenions à vous partager ce témoignage poignant rédigé et narré par Agnès, une de nos missionnées de l’été 2019 en Inde, lors de la Réunion Annuelle de septembre dernier.
 
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Raconter l’Inde.
 
Quand Annie nous a demandé de vous dire quelques mots sur notre voyage, mille images me sont revenues en tête et je me suis interrogée sur la manière dont j’allais bien pouvoir les trier pour vous transmettre quelque chose de cette expérience hors du commun.
Et hors du temps. Je me suis dit que les mots auraient du mal à raconter un voyage vécu à cœur ouvert.
L’inde, ça a été, pour moi, des émotions, d’abord. Et la sensation d’être portée par des inconnus qui ont fait preuve d’une bienveillance comme on n’en connait peu ici. Une générosité qui n’attend rien en retour. Mais ces émotions seraient bien difficiles à vous transmettre. Je vous conseille plutôt d’aller découvrir ce pays fantastique et rempli de paradoxes incroyables. Ce pays aux mille couleurs.
Ce que je pourrais plutôt vous transmettre, ce sont les rencontres. Car l’Inde, ça a été beaucoup de partage, aussi. Et des échanges avec des personnes d’une culture bien éloignée de la notre, mais qui rappelle ce qu’il y a de plus magique dans la nature humaine, cette profonde humanité qui nous relie les uns aux autres. L’amour.
L’inde, ça a été du partage et de la joie, auprès d’enfants avec lesquels nous n’avions que peu de mots en commun. Mais justement, ça nous a permis de faire l’expérience de l’au-delà des mots, au-delà de la parole : qu’est-ce qu’il reste dans la relation quand on ne peut pas se comprendre à travers la langue ? Avec les filles, il y a eu la danse, le dessin. Avec les garçons le ballon, le volley et ce jeu du « tchapa » qui nous a donné l’impression d’entrer dans leur monde. Ces enfants nous ont ouvert les portes de leur vie à travers le jeu. Ces enfants nous ont appelé « amis » alors même qu’on venait de l’autre bout du monde et qu’on ne se parlait pas énormément, qu’on avait une couleur de peau différente aussi. Il y a eu les photos, également, qui nous on réunis. Et l’envie de remplir ces moments de joie, l’envie de donner à ces journées passées ensemble un air de vacances. Un air d’exception.
J’aimerais être capable de retranscrire combien ils sont venus, chacun, marquer ma vie par leur manière d’appréhender le monde et les événements.
J’aimerais raconter comment l’air angélique d’Ambarasi, par exemple, me revient souvent en mémoire pour mettre de la légèreté dans mon quotidien, comment la bienveillance et l’humour de Harish sont pour moi un exemple de bonté, comment la vivacité d’Arshena et le sourire de Martins m’ont montré qu’appréhender le monde avec leur regard était la meilleure manière d’être heureux.
J’aimerais savoir raconter aussi comment Barath m’a touchée. Et tellement d’autres… Mais cet amour ne s’explique pas. Il se ressent. C’est leur présence entière et sans retenue qui me restera en tête. Et les mots sont tous trop faibles pour la retranscrire.
 
Alors je préfère ne pas essayer et vous lire plutôt les derniers mots que j’ai écrit en Inde. Ceux qui ont clôturé mon voyage. J’étais à l’aéroport et je pensais à tout ce qui s’était passé pendant les trois semaines de séjour :
Les étoiles d’Inde. C’est des bateaux qui s’alignent sur la ligne d’horizon et viennent remplacer les perles du ciel. C’est des pêcheurs qui partent en pleine nuit. Le ciel est chargé et noir, mais les étoiles d’Inde, c’est des anges éparpillés sur ta route et qui te guident sans rien attendre d’autre que la joie de t’avoir rencontré un moment. Ce sont des questions un peu basiques qui viennent témoigner d’un intérêt pour toi et ta culture. Les étoiles d’Inde, ce sont des rires. Et parfois du silence partagé. Les étoiles d’Inde c’est des sourires marqués sur des visages cachant des histoires souvent terribles. Ce sont des cœurs immenses, ouverts pour les autres alors qu’ils n’ont rien de plus que l’amour à offrir. C’est du bonheur fait d’un regard porté sur l’océan.
Les étoiles d’Inde, c’est regarder le monde avec un cœur d’enfant.
Et pour terminer je dirais que cette équipe qu’on formait pour venir en aide à ses enfants ressemblait un peu à une famille rassemblée à l’autre bout du monde.
Agnès, septembre 2019